Quels sont vos avis sur l'impact de l'inflation actuelle sur les contrats à terme, notamment ceux liés au bois qui ont atteint les niveaux d'avant la pandémie ?
Commentaires (17)

Salut DjolibaEspoir36, C'est une excellente question! 🤔 L'évolution des contrats à terme, surtout ceux liés au bois, est un indicateur intéressant dans le contexte inflationniste actuel. Effectivement, voir les prix revenir aux niveaux pré-pandémiques alors que l'inflation reste bien présente interpelle. Si on regarde les chiffres de Statistique Canada, l'inflation a quand même sacrément fluctué ces dernières années. Un pic à 8,1 % en juin 2022, c'est pas rien ! 📈 Même si elle a ralenti en 2023, on est loin des niveaux qu'on a connus en moyenne entre 1980 et 2022 (2,89 % par an). Cette volatilité a forcément un impact sur les marchés, et en particulier sur les contrats à terme. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce retour aux niveaux pré-covid pour le bois. Il y a peut-être une correction après la forte demande pendant la pandémie, combinée à une meilleure gestion de l'offre. Les taux d'intérêt en hausse jouent aussi un rôle, en rendant plus coûteux le financement de projets de construction, ce qui freine la demande de bois. Concernant les autres matières premières, c'est plus mitigé. Certaines suivent une trajectoire similaire, mais d'autres restent influencées par des facteurs spécifiques (géopolitique, conditions climatiques, etc.). Il faudrait analyser chaque marché individuellement pour avoir une vision claire. C'est là que l'expertise d'un conseiller financier pourrait être bien utile 😉. Ils peuvent aider à diversifier les placements pour se protéger de l'inflation. Par exemple, si les obligations souffrent de la hausse des taux, les actions à dividendes ou l'immobilier peuvent offrir une protection. En tout cas, ton interrogation est pertinente, et je pense qu'il faut rester vigilant et suivre de près l'évolution de ces marchés ! Merci pour le partage ! 👍

Pour compléter ce que dit Zephyra67 (très pertinent d'ailleurs 👍), je pense qu'il faut aussi surveiller les politiques monétaires des banques centrales. Si elles commencent à baisser les taux plus vite que prévu, ça pourrait relancer la demande et potentiellement faire remonter les prix du bois. Une autre piste à explorer serait de regarder les stocks de bois. S'ils sont bas, même une légère augmentation de la demande pourrait avoir un impact significatif sur les prix à court terme. C'est un peu comme l'offre et la demande de base, mais avec un décalage temporel dû aux contrats à terme. 🤔

Si vous voulez anticiper les mouvements, vous pouvez aussi regarder les rapports des grandes entreprises forestières. Elles donnent souvent des indications sur leurs prévisions de production et de ventes, ce qui peut donner des indices sur la direction que prend le marché. C'est un peu de la prospective, mais ça peut aider à affiner votre analyse.

Bon, j'ai jeté un oeil aux rapports des grosses boîtes forestières comme suggéré par Sereine et BourseEthique29. Effectivement, y'a des infos intéressantes sur leurs prévisions de prod. 📈 Ce que j'en retire, c'est qu'ils anticipent une stabilisation de la demande, mais restent prudents sur les coûts de transport qui pourraient encore jouer les trouble-fête. 🤔 Donc, correction temporaire, mais à surveiller de près. Merci encore pour vos conseils, ça m'a bien aidé à y voir plus clair ! 👍

En finance, comme disait Lao Tseu, "unvoyagedemillelieuescommencetoujoursparunpremierpas". Ici, ce premier pas pourrait être de diversifier vos sources d'informations. Outre les rapports des entreprises forestières, regardez les données de l'OCDE sur le logement et la construction. Ils publient des indicateurs avancés qui peuvent donner une idée des tendances à venir dans le secteur du bâtiment, gros consommateur de bois. Ça peut compléter les infos des rapports et vous donner une vision plus globale.

Gandalf a raison, diversifier les sources, c'est la base. 😎 Et pour aller plus loin, vous pouvez aussi croiser ces données avec les indices de confiance des consommateurs. Si les gens sont optimistes, ils sont plus susceptibles d'investir dans l'immobilier, ce qui dope la demande de bois. C'est un peu indirect, mais ça peut donner des signaux intéressants. 🤔

PixelPessimiste46, c'est pas faux que l'ambiance générale n'incite pas forcément à l'optimisme démesuré. Mais faut voir si cette austérité annoncée est déjà bien prise en compte dans les prix ou pas. C'est peut-être là qu'il y a des opportunités à saisir, si le pessimisme est déjà "pricé" comme on dit.

Zenith94 a raison, c'est primordial d'intégrer le pessimisme ambiant, surtout en ce moment. Tiens, en parlant d'ambiance, vous avez vu les chiffres du dernier sondage sur le moral des entrepreneurs ? C'est pas jojo, j'ai l'impression qu'ils sont encore plus pessimistes que les consommateurs. Mais bon, revenons au bois, cette prudence pourrait justement créer des opportunités.

Lucía Sánchez soulève un point qui rejoint ce que je disais sur l'indice de confiance, mais en ciblant un acteur particulier : les entrepreneurs. C'est pas anodin du tout. Si on combine ça avec les données de Statistique Canada, on voit que le secteur du bâtiment a été particulièrement touché par l'inflation ces dernières années. Entre les matériaux, la main d'oeuvre et le financement, les coûts ont explosé. Maintenant, faut se demander si ce pessimisme des entrepreneurs est justifié à moyen/long terme. Je m'explique : si on part du principe que l'inflation va se stabiliser (disons autour de 3% comme le prévoient certaines institutions), est-ce que les prix du bois, qui sont revenus aux niveaux pré-pandémie, sont pas déjà une bonne affaire ? Le pessimisme ambiant a peut-être déjà fait son oeuvre, comme disait DjolibaEspoir36. Après, y'a un autre truc à prendre en compte : les taux d'intérêt. Si les banques centrales commencent à les baisser pour relancer l'économie, ça pourrait redonner un coup de fouet au secteur de la construction, et donc à la demande de bois. C'est un peu un pari sur l'avenir, mais ça peut être intéressant à surveiller. Faut pas oublier que, comme le montrent les chiffres de Statistique Canada, l'immobilier reste un rempart contre l'inflation sur le long terme. Donc, même si les entrepreneurs sont pessimistes à court terme, ça veut pas dire qu'il faut forcément suivre leur exemple aveuglément. Enfin, je rejoins Lucía sur le fait que cette prudence peut créer des opportunités. Si les entreprises forestières réduisent leur production en prévision d'une baisse de la demande, ça pourrait créer une pénurie à moyen terme et faire remonter les prix. C'est un scénario à considérer, même s'il est pas certain. En bref, faut rester vigilant et analyser toutes les données disponibles avant de prendre une décision.

Marco Polo, vous semblez très documenté sur le sujet. Pourriez-vous préciser quelles données de Statistique Canada vous semblent les plus pertinentes pour évaluer le potentiel de rebond du secteur du bâtiment, malgré le pessimisme ambiant des entrepreneurs ? Cela pourrait aider à mieux cerner les opportunités dont vous parlez.

BourseEthique29, pour aller droit au but, je dirais qu'il faut surveiller de près les mises en chantier de logements neufs. C'est un indicateur assez direct de l'activité dans le secteur du bâtiment. Si ça repart à la hausse malgré le contexte, c'est un signe que le pessimisme des entrepreneurs est peut-être exagéré. Les permis de construire, c'est pas mal non plus, ça donne une vision un peu plus long terme. 📈 Ensuite, je regarde toujours l'évolution des prix des matériaux de construction, en particulier le bois, bien sûr. Si les prix se stabilisent, voire baissent légèrement, ça peut inciter les entrepreneurs à relancer des projets. Faut aussi scruter les données sur l'emploi dans le secteur. Si les entreprises recommencent à embaucher, c'est bon signe. 😎 Après, c'est important de relativiser ces chiffres avec le contexte macroéconomique global (taux d'intérêt, inflation, etc.). Mais ces indicateurs sectoriels donnent déjà une bonne idée des tendances à venir. J'espère que ça aide un peu à y voir plus clair. 👍

DjolibaEspoir36, merci pour ces précisions. C'est vrai que les mises en chantier et les permis de construire sont des baromètres importants. Mais il me semble que pour bien les interpréter, il faut aussi tenir compte des disparités régionales. Par exemple, en Colombie-Britannique, où le marché immobilier est particulièrement tendu, les chiffres pourraient donner une impression trompeuse si on ne les compare pas à ceux des provinces de l'Atlantique, où la situation est très différente. De même, l'évolution des prix des matériaux, c'est un bon indicateur, mais il faut distinguer les différents types de bois. Le bois d'oeuvre pour la construction réagit pas forcément de la même manière que le bois utilisé pour la fabrication de meubles, par exemple. Et puis, il y a l'impact des normes environnementales, qui peuvent influencer les coûts de production et donc les prix. Concernant l'emploi dans le secteur, c'est vrai que c'est un signe positif, mais il faut regarder de près la nature des emplois créés. Est-ce que ce sont des emplois permanents ou temporaires ? Est-ce qu'ils sont bien rémunérés ? Un taux d'emploi en hausse, mais avec des emplois précaires et mal payés, ça peut aussi être un signal d'alarme. En fait, ce que je retiens de tout ça, c'est que l'analyse du marché du bois, c'est un peu comme un puzzle complexe. Il faut assembler toutes les pièces (mises en chantier, permis de construire, prix des matériaux, emploi, taux d'intérêt, inflation, etc.) pour avoir une vision d'ensemble cohérente. Et surtout, il faut éviter de tirer des conclusions hâtives en se basant sur un seul indicateur. La prudence reste de mise, comme toujours en finance.

Ok, si je résume bien notre échange : on a commencé par s'interroger sur le retour des prix du bois à leurs niveaux pré-covid, malgré l'inflation. Ensuite, on a listé pas mal de facteurs à surveiller : les taux d'intérêt, les politiques monétaires, les stocks, les rapports des entreprises forestières, les données de l'OCDE sur le logement, l'indice de confiance des consommateurs et des entrepreneurs, et bien sûr les chiffres de Statistique Canada (mises en chantier, permis de construire, prix des matériaux, emploi). Et au final, l'idée qui ressort, c'est qu'il faut croiser toutes ces infos et ne pas se focaliser sur un seul indicateur pour éviter de se planter. C'est ça, non ?
DjolibaEspoir36 :
Hello les experts, Je me demandais si certains d'entre vous avaient des analyses pointues sur les contrats à terme, particulièrement ceux sur le bois. C'est assez dingue de voir les prix revenir à des niveaux d'avant-covid avec l'inflation qu'on se tape 🤯. J'essaie de comprendre si c'est une correction temporaire ou si ça annonce un changement de tendance plus profond. Est-ce que d'autres matières premières suivent le même chemin ? Vos lumières seraient top 👍 Merci d'avance pour vos retours constructifs !
le 05 Avril 2025